Si vous avez envie d’entretenir ou de commencer un potager au naturel, voici des conseils de base afin de cultiver soi-même des fruits et légumes bios.
Au démarrage
Choisir l’emplacement pour un potager ?
Privilégier un emplacement ensoleillé et à l’abri du vent. Eviter par exemple de placer le potager sous de grands arbres qui feraient de l’ombre aux fruits et légumes.
Travailler le sol
Si vous débutez un potager sur un terrain de type « friche » ou sur une pelouse, tondre à ras, mettre du compost ou des résidus végétaux de cuisine, puis couvrir la parcelle de terrain qui sera destinée au potager pendant au moins deux mois (tout un hiver idéalement) avec du paillis ou une bâche épaisse afin que les herbes et les adventices se décomposent et enrichissent le sol, et facilitent ainsi le travail du jardinier.
Ensuite, il faudra travailler la terre, l’aérer avec une bêche, un croc, une houe ; sans la retourner pour obtenir un sol apte à recevoir des plantations et enrichir si nécessaire le sol avec de la matière organique (humus) de type fumier ou compost (si cela n’est pas déjà fait).
Vous pouvez par la suite choisir de semer un engrais vert (de type phacélie, moutarde, sarrasin, etc.) qui permettra d’enrichir le sol avant les premières plantations potagères.
Si votre potager est installé depuis longtemps, aérer le sol pour l’ameublir, sans retourner la terre (au risque de bousculer son écosystème et de fragiliser les micro-organismes). Si nécessaire, apporter du compost à la surface de la terre.
Les outils
Les outils de travail du sol doivent aussi permettre d’extirper les racines tout en évitant de les multiplier. Cependant, il est souhaitable de ne pas travailler la terre si elle est humide, car celle-ci colle aux outils et aux racines des plantes à extirper. NB : Attention au râteau qui affine la terre en surface.
- La fourche à bêcherest préférable à la bêche plate, car celle-ci ne coupe pas les racines mais les extirpe.
- Le croc est utile pour remonter les racines à la surface sans les briser.
- Le sarcloir mécanique (à tirer, à pousser, ou oscillant) lorsque vos plantes sont en place est: un outil rapide et simple d’utilisation qui coupe la base des plantules (à condition d’avoir semé en rang étroit). Il est préférable de sarcler de préférence le matin d’une journée ensoleillée et ne pas attendre que les herbes indésirables soient trop développées ou en fleurs.
- La binette: est un outil qui coupe les mauvaises herbes installées et décroûte la terre.
Ne pas utiliser de motoculteur si la terre est envahie de racines de chiendent, liseron, parelle, chardon, oxalis, pour éviter de les multiplier.
Conseil : Sarcler de préférence le matin d’une journée ensoleillée et ne pas attendre que les herbes indésirables soient trop développées ou en fleurs.
L’entretien
Paillage et le compost
Dans la nature, un sol ne reste pas longtemps à nu… il en est de même pour un potager. Afin d’éviter l’apparition d’adventices, il convient de pailler le sol autour des plants du potager.
Pailler dès que possible, en particulier les légumes qui restent longtemps en terre et ceux qui s’étalent. Si possible, apporter du compost en surface avant de pailler avec de la paille, des feuilles de fougères ou des tontes sèches de gazon au pied des cultures longues (tomate, courgette, fraisier, framboisier…).
Entre les rangs des cultures courtes (pomme de terre, haricot, salade…), pailler avec des feuilles mortes en hiver (noisetier, arbustes d’ornement…) et du feutre végétal pour les fraisiers.
En cas de sécheresse, arroser avant la pose du paillis, puis, si nécessaire au goulot ou avec un tuyau microporeux au pied des plantes.
A noter : Le compost ou le fumier sera disposé sur le sol avant le paillage.
Engrais verts et les couverts végétaux
L’engrais vert est une plante de croissance rapide, semée dès que la terre vient à ne pas être cultivée pendant un temps. Le couvert végétal évite ainsi le développement des plantes indésirables (adventices). Celui-ci protège, améliore, enrichi le sol en humus et libère des éléments fertilisants après sa destruction.
La période la plus favorable pour le semis de l’engrais vert se situe après les récoltes, à la fin de l’été ou au début de l’automne. La destruction de l’engrais vert s’effectue par broyage mécanique en fin d’hiver (tonte), ou coupe manuelle (binette, faucille). Ensuite, il faut attendre que l’engrais vert sèche légèrement pour l’incorporer au sol quelques semaines avant l’implantation des premières cultures.
Quels sont les engrais verts ?
- La moutarde, la navette, la phacélie, le lupin, le trèfle, la vesce, le sarrasin, le seigle, etc.
Conseil : éviter de semer un engrais vert avant une culture de la même famille pour respecter le principe sanitaire de la rotation. La phacélie ne pose pas ce problème.
Désherbage
Les herbes spontanées peuvent faire concurrence aux légumes et engendrer une baisse de rendement si elles sont présentes en trop grand nombre. De plus, les adventices sont plus difficiles à contrôler et à extirper dans les sols tassés, humides ou pauvres en humus que dans une terre meuble. Quelques plantes sauvages (comme le coquelicot ou la molène) sont toutefois les bienvenues dans le potager car elles attirent de nombreux insectes auxiliaires.
La solution est de semer en rang, jamais à la volée. Ce type de semis s’effectue en ligne étroite, préalablement tracé à l’aide d’un cordeau et d’une serfouette. Vous pouvez vous munir d’une boite à semis manuel afin d’effectuer des semis droits. Veiller à écarter suffisamment les rangs pour faciliter le sarclage mécanique.
Conseil : le faux semis permet de diminuer le nombre de graines indésirables présentes à la surface du sol avant d’effectuer une culture. La technique : préparer la terre comme pour un vrai semis quelques semaines avant la culture, attendre que les graines indésirables germent, arroser si nécessaire pour faciliter leur levée. Enfin, couper les racines des jeunes plantes à l’aide d’un sarcloir pour éliminer les herbes indésirables sans remonter de nouvelles graines avant de semer les légumes.
Un potager sans jardin ?
Le potager vertical
Implanté sur des tréteaux de bois verticaux, le potager vertical est adapté aux petits espaces (terrasse, bout de jardin) et permet de cultiver les fruits et légumes grimpants comme les tomates ou les fraises.
Le potager en bacs
Il s’agit de planter les fruits et légumes dans des bacs faits dans des carrés de bois (positionnés dans un jardin ou sur une terrasse) et d’y rajouter de la terre ou du terreau.
Le potager d’appartement
Les plants de fruits et légumes sont plantés dans des jardinières ou dans des pots individuels sur un balcon ou une petite terrasse.
Comment éviter les maladies ?
Les maladies altèrent la santé des plantes cultivées, diminuent leur vitalité, leur aspect esthétique ou leur production. Certaines maladies se développent lors de mauvaises conditions climatiques (humidité, chaleur, grêle, etc.). Il faut alors intervenir pour soigner les plantes trop atteintes. Toutefois, la plupart des problèmes sont la conséquence de mauvaises pratiques de culture et d’entretien du jardin qui détruisent la vie du sol et les équilibres écologiques, ou encore de choix de plantes inadaptées au climat ou au sol du jardin. Adopter de bonnes pratiques qui ne stressent pas les plantes mais favorisent la vie biologique du sol.
Quelques gestes essentiels :
- Couper rapidement les premières parties atteintes par des maladies (oïdium).
- Nettoyer le sécateur à l’alcool régulièrement lors de la taille en passant d’une plante à une autre (arbres fruitiers surtout).
- Favoriser la décomposition des parties malades : compostage en tas chaud, couverture des feuilles tombées avec un paillis…
- Éviter de mouiller le feuillage des plantes fragiles lors de l’arrosage (tomate, laitue, pomme de terre, courgette, haricot).
- Ne pas stresser les plantes lors de leur mise en place (praliner les racines, ombrer si nécessaire, bien arroser).
Vie du sol
Dans un sol meuble et bien aéré, les plantes sont toujours en meilleure santé et les indésirables sont faciles à arracher. Une structure souple et fertile s’obtient par :
- Des apports réguliers de compost ou de fumier composté, à la surface du sol entre les plantes et entre les rangs des légumes les plus exigeants, avant de pailler. Les vers de terre, insectes et micro-organismes du sol le mélangeront à la terre et le transformeront en humus. Dose de compost : 3 à 5 kg / m2 pour les plantes les plus exigeantes (artichaut, bettes, choux, courgette, épinard, melon, poireau, pomme de terre, potiron, tomate).
- Des cultures d’engrais verts dans le potager.
- Des apports faibles de carbonate de calcium : dolomie, coquillages broyés, craie. A défaut, choisir de la chaux magnésienne (oxyde de calcium et de magnésium). Mais, attention aux excès car la chaux est agressive pour la terre ! La fertilisation doit être opérée de manière modérée.
Espacement
Le manque d’aération favorise la stagnation d’eau et le développement des maladies lorsque les conditions climatiques leur sont favorables.
- Ne pas trop serrer les plantations.
Résistance
Notamment des plantes sensibles aux maladies comme les tomates, les pommes de terre, les rosiers, les arbres fruitiers, avec des pulvérisations régulières :
- Décoction de prêle (riche en silice). Faire bouillir 100 g de poudre de prêle dans 5 litres d’eau ou 100 g de prêle fraîche dans 1 litre d’eau pendant 30 mn. Laisser refroidir et utiliser dilué à 2 litres de décoction pour 10 litres d’eau.
- Purin d’ortie. Plonger 1 kg d’orties fraîches dans 10 litres d’eau. Couvrir, au bout d’une semaine, filtrer et utiliser dilué à 5%.
- Jus d’algue.
Cultiver des variétés de légumes résistantes aux maladies :
De nombreux légumes sont concernés (épinard, laitue, haricot, concombre, etc.). Chaque marque de graines a ses propres variétés. Lisez bien les étiquettes des sachets et demandez conseil au vendeur.
Par exemple :
- Des tomates moins sensibles au mildiou : Fandango, Pyros, Ferline. Aux autres maladies : Carmello, Boa, Dona, Trésor…
- Des pommes de terre moins sensibles au mildiou : Apollo, Carlita, Éden, Émeraude, Juliette, Kerpondy, Monalisa, Naturella, Yesmina. Les variétés à chair ferme sont toutes assez sensibles côté feuillage, mais certaines sont peu sensibles côté tubercule : Lady Christl, Nicola, Franceline, Pomfine, Linzer Delikatess.
Produits de traitement biologiques contre les maladies :
À utiliser en préventif, lors des périodes particulièrement favorables aux maladies (stades végétatifs sensibles, longues périodes humides). Renouveler rapidement dès que la quantité de pluie cumulée atteint 20 mm. À utiliser avec modération, car ces produits peuvent être toxiques pour les animaux auxiliaires ou pour ceux du sol.
Selon les maladies :
- Cuivre : bouillie bordelaise, oxychlorure de cuivre et Cuivrol (conviennent mieux pour les plantes sensibles).
- Soufre : soufre mouillage micronisé, Héliosoufre (moins agressif).
Mouillant : savon, lait, terpène de pin ou de menthe. Permet de mieux répartir le produit sur le feuillage et de diminuer les doses d’un tiers.
Rotation des cultures
La rotation consiste à ne pas cultiver des plantes de la même famille au même endroit deux années de suite ou plus, car les maladies et ravageurs sont souvent communs aux plantes d’une même famille (exemple : le mildiou sur tomate et pomme de terre, l’altise sur chou et navet, etc.). L’idéal, si la taille du jardin le permet, est d’attendre 3 à 5 ans selon les plantes. Salades, épinards et petits radis peuvent s’intercaler sans risques dans les cultures.
Les familles botaniques :
- Astéracées ou composées : laitue, chicorée, salsifis, scorsonère, artichaut, topinambour. Ces plantes sont moins sensibles.
- Apiacées ou ombellifères : carotte, céleri, fenouil, panais, persil, cerfeuil.
- Chénopodiacées : arroche, betterave, épinard, poirée (bette).
- Cucurbitacées : cornichon, concombre, courgette, melon, potiron
- Brassicacées ou crucifères : choux, navets, radis, roquette, moutarde, colza, navette fourragère. (rotation longue de 4 à 5 ans).
- Fabacées ou légumineuses : pois, haricot, fève, féverole, trèfle (3 ans).
- Liliacées : ail, oignon, échalote, poireau (rotation longue de 4 à 5 ans)
- Solanacées : pomme de terre, tomate, aubergine, physalis, poivron (4 ans)
Association
Certains voisinages sont défavorables aux légumes, d’autres sont favorables. C’est un domaine encore très mal connu où circulent beaucoup d’idées fausses ou non vérifiées. ON appelle ça le « compagnonnage ».
Les principales associations défavorables à éviter :
- Légumineuses près des Liliacées.
- Chou dans fraisiers.
- Haricot près de bette, betterave.
- Tomate près de pomme de terre, haricot.
- Persil près de laitue.
Les principales plantes compagnes à encourager :
Les liliacées protègent les fraisiers et les laitues contre les pourritures.
Comment éviter les ravageurs ?
Quelques astuces pour éviter les ravageurs :
- Favoriser les équilibres biologiques entre les ravageurs et leurs ennemis naturels : coccinelle, syrphe, chrysope…
- Ne pas s’effrayer à la vue du moindre insecte dans le jardin : très peu d’espèces sont dangereuses pour les plantes ou pour les hommes. Au contraire, aider les auxiliaires, c’est à dire offrir à chacun ce qu’il lui faut pour vivre : nourriture, lieu de reproduction, abri en hiver…
- Penser à la rotation des cultures.
Avec la faune
Accepter quelques ravageurs
Au moins partout où cela ne pose pas de problème, car s’ils sont tous éliminés, les auxiliaires n’auront plus à manger, mourront ou quitteront le jardin.
Faut-il acheter des auxiliaires ?
L’achat, assez coûteux, d’insectes auxiliaires (larves de coccinelles, de chrysopes…) n’est pas nécessaire dans un jardin équilibré qui accueille naturellement des auxiliaires sauvages. Il peut être une solution dans des cas particuliers, après avoir identifié précisément le ravageur à combattre :
- Dans les grandes serres et les vérandas, en milieu très artificiel et confiné, en appartement, pour lutter contre des ravageurs comme l’aleurode, le thrips,
- Dans les vergers, pour lutter contre les araignées rouges ou les pucerons lanigères.
Contre les limaces, l’introduction de nématodes est très coûteuse et peu utile car d’autres moyens existent.
Installer des abris
Nichoirs pour les oiseaux (mésanges) et les chauves-souris, abris en automne pour chrysopes et coccinelles. Suspendre des abris pour les perce-oreilles dès le mois de mai (pot de fleur suspendu rempli de paille ou de papier journal), dans les rosiers arbustifs et les arbres fruitiers pour éliminer les pucerons (le pot doit toucher le tronc).
Avec la flore
Planter une haie arbustive variée
Comprenant quelques essences locales attractives pour les insectes auxiliaires et pour les oiseaux : buis, houx, laurier-tin, noisetier, sureau noir, cornouiller mâle, nerprun alaterne, viorne obier, charme, érable champêtre. Laisser le lierre couvrir la base des haies.
Avoir des fleurs toute l’année
Surtout en fin d’hiver et en automne, pour nourrir les insectes auxiliaires adultes et attirer les butineurs pollinisateurs des arbres fruitiers et des légumes.
Associer les plantes
Certaines plantes compagnes limitent les ravageurs :
- Tagètes (œillet d’inde) : protègent les tomates contre les nématodes parasites (démontré scientifiquement).
- Les plantes aromatiques (lavande, thym, sauge, hysope, tanaisie, camomille…) exercent une certaine protection des plantes voisines contre les insectes ravageurs (puceron…).
- La valériane, l’ortie favorisent les insectes auxiliaires. Toutes les fleurs simples, riches en pollen et en nectar, attirent les butineurs et les auxiliaires dans le potager, notamment les plantes aromatiques et condimentaires (fenouil, aneth, ache…).
Avec le sol
Couvrir la terre
Avec des feuilles mortes, des brindilles, des plantes couvre-sol persistantes pour abriter les animaux pendant l’hiver. Constituer un tas de bois ou de pierres pour abriter certains auxiliaires : crapaud, hérisson…
Autres solutions
Produits de traitement biologiques:
L’usage de traitements est rarement nécessaire lorsque les conditions précédentes sont remplies. À utiliser toujours en dernier recours, en prenant de grandes précautions pour l’applicateur et pour le jardin.
- Insecticide au Bacillus thuringiensis : contre les chenilles des papillons (ver du poireau, piéride du chou, noctuelle, chenille défoliante des arbres, etc.)
- Insecticide à base de roténone et/ou de pyrèthre contre les doryphores, les pucerons… si nécessaire. Attention, ces produits tuent aussi les auxiliaires.
- Huile minérale de paraffine contre les insectes hivernant dans les arbres fruitiers.
- Anti-limace à base de ferramol (phosphate de fer) non dangereux pour les autres animaux. Eviter tout anti-limace à base de mercaptodiméthur (« Mesurol longue durée »), très toxique pour l’environnement ou de métaldéhyde.
Les traitements font rarement le tri entre les insectes ravageurs et les auxiliaires. Plus on traite et plus il faut traiter.
D’autres solutions techniques :
- Insectes : voile (Celloplast, Nortène, Filbio) contre la mouche de la carotte, les altises des choux, navets et radis.
- Fourmis : collier qui empêche les fourmis de remonter le long des troncs pour exploiter et défendre les pucerons.
- Taupe : pinces disposées dans les galeries.
- Oiseaux : filet de protection sur les cultures du potager, effaroucheur dans les cerisiers (pas de CD qui peuvent les aveugler).
L’EAU AU POTAGER
Conseils pour économiser de l’eau au potager
- Installer un récupérateur d’eau : les besoins moyens d’un potager sont de l’ordre de 4L/m²/jour donc pour un potager de 50 m², il est bon de prévoir un récupérateur de 1000 L.
- Pailler le sol pour garder l’humidité.
- Penser à l’arrosage au goutte à goutte : tuyau microporeux ou microperforé
Voir aussi la page Economie d’eau
La biodiversité
Accueillir la biodiversité
Afin de permettre l’équilibre du potager, veiller à maintenir un environnement favorable aux insectes auxiliaires comme les coccinelles, les abeilles, les syrphes, les crapauds, etc. L’implantation de végétaux attirant les insectes et la création de refuges pour auxiliaires permettra de maintenir la biodiversité au potager.
Voir aussi la page Biodiversité au jardin
Pour aller plus loin
Livret Mce « Jardiner sans pesticides ? »
Jardifiches n°4 « Au potager » et n°5 « Les paillis »
Les livrets Mce sur le jardinage au naturel :
- Comment jardiner sans pesticides ?
- Mauvaises herbes, on vous aime !
- Ces petits animaux qui aident le jardinier
- Votre haie de jardin au naturel
- Mon jardin au naturel, bien démarrer en quelques gestes simples
Sélection d’ouvrages sur le jardinage (2018)
Sélection d’ouvrages sur la permaculture (2018)
Le guide du potager bio en Bretagne, Marianne Wroblewski et Aourel Cabrera, Terre vivante.
Jardiner selon la nature, Guide pratique pour un potager bio, Jacques Biston, Nature & Progrès Belgique.