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CHANGEMENT CLIMATIQUE

Avec le changement climatique, il faut s’attendre dans les années à venir à un accroissement des phénomènes extrêmes. Des canicules plus régulières, des températures en ville (phénomène d’îlot de chaleur urbain) plus importantes, etc. C’est pourquoi la Mce, avec différents partenaires, sensibilise les habitants, au travers d’animations, d’un inventaire participatif des îlots de fraîcheur et de mesures citoyennes. Pour que nos villes, nos campagnes, mais surtout les habitants, s’adaptent au mieux face au climat qui change.

Un inventaire citoyen a été réalisé sur Rennes en 2018, en questionnant des habitants : “Dans quel espace public allez-vous prendre le frais lors de pics de chaleur ?”

Cet inventaire a été étendu à l’Ille-et-Vilaine à l’été 2020. Vous pouvez consultez cet inventaire et faire des propositions, sur Rennes ou ailleurs

Voir la carte de l’inventaire en plein écran

Remplir le Formulaire

ILOT DE FRAICHEUR
Affiche-ilot-fraicheur

S’il existe des îlots de chaleur, il existe des îlots de fraîcheur ! Dans la ville, grâce à la présence de l’eau, de la végétation, des lieux sont moins soumis aux élévations de chaleur. C’est ce qu’on appelle un îlot de fraîcheur.

►Télécharger les documents sur les îlots de fraîcheur

 

Caractérisation des îlots de fraîcheur à Rennes

A l’été 2021, la Mce a réalisé une caractérisation des 86 îlots de fraîcheur déjà identifiés sur Rennes.

En adaptant une grille (indice de qualité urbaine) de l’Agence d’urbanisme AUDIAR, il a été possible d’établir une note sur 5 à chaque îlot de fraîcheur, après une visite sur site.

Les habitants sont invités à profiter de ces îlots de fraîcheur lors des pics de chaleur. Et peuvent nous en signaler de nouveaux.

 

ILOT DE CHALEUR

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Chacun a déjà pu ressentir qu’il faisait plus chaud en ville qu’à la campagne. C’est le phénomène d’îlot de chaleur urbain, qui est marqué la nuit, notamment en été, mais qui peut aussi arriver en hiver. Ce phénomène s’explique par :

  • la densité des bâtiments, pouvant parfois créer des « rues canyons »
  • l’imperméabilisation des surfaces et la diminution de la présence de la végétation
  • nos activités (trafic automobile, climatisation/chauffage, industrie…)

defi-canicule_2 Les îlots de chaleur à Rennes : • +6°C à +7°C  : c’est l’écart qui peut être observé entre le centre de Rennes et la campagne • Actuellement, la température dépasse 30°C plus de 8 jours par an A l’horizon 2030-2061, selon les  scénarios, ce sera23 à 37 jours par an. Sources : Météo-France, portail DRIAS, modèle CNRM-CERFACS-CNRM-CM5 / RCA


► Télécharger notre
affiche sur les îlots de chaleur

► Télécharger notre dépliant sur les îlots de chaleur

UNE EXPERIMENTATION DE MESURE CITOYENNE

 Durant l’été 2018, TerraClima et la Mce menaient une expérimentation de mesure citoyenne des îlots de chaleur sur trois quartiers de Rennes. 15 Rennais volontaires ont effectué de la mesure de températures, via des stations météo connectées. Ces températures, mesurées en intérieur et en extérieur, ont été croisé avec les données des stations météo urbaines. Il ressort de cette expérimentation :

• la mesure citoyenne (avec les capteurs NetAtmo) a une marge d’erreur d’environ un degré, avec la mesure scientifique
• plus on vit à un étage élevé, plus les températures restent élevées
• il y a un fort potentiel de rafraîchissement, au coeur de la nuit, en laissant rentrer l’air frais dans les logements

EN SAVOIR PLUS

Retrouvez notre veille sur les îlots de chaleur sur nos comptes sociaux :

Climat Mce | Facebook
Climat Mce | Twitter

Et si vous voulez nous contacter : canicule@mce-info.org

Cette opération est soutenue financièrement par l’Agence Régionale de Santé Bretagne, la DREAL Bretagne, le Conseil régional de Bretagne et la Ville de Rennes.

L’OPERATION DÉFI CANICULE

 Avec le dérèglement climatique, les scientifiques alertent sur le risque d’augmentation des épisodes de canicules et d’amplification du phénomène d’îlot de chaleur urbain.
Ce dernier phénomène se traduit par des températures nocturnes qui restent plus élevées en ville, que dans la campagne environnante.  Avec des effets sur la santé des plus fragiles.

Pour faire connaître ces phénomènes climatiques et construire une ville résiliente au dérèglement climatique, la Mce et TerraClima ont mis en place l’opération : Défi canicule !

ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES
Ligne haute tension, antenne relais, Wi-fi, téléphone sans fil, smartphone, tablette, ordinateur, console de jeux, four micro-ondes, écoute-bébés… Nous sommes exposés constamment et partout à une multitude d’appareils électriques dont les différentes fréquences pour communiquer se superposent : 50 Hz, Wi-fi, Wimax, Gsm, 3G, 4G… Mais de quoi parle-t-on au juste lorsqu’on évoque les ondes électromagnétiques ? Y a-t-il des risques pour la santé ?

DE QUOI PARLE-T-ON ? 

Les ondes sont des ondulations ressemblant à des vagues qui transportent de d’énergie dans l’environnement. On parle aussi de rayonnement. Les ondes électromagnétiques résultent de la combinaison entre les ondes électriques et les ondes magnétiques invisibles à l’œil nu. On parle indifféremment de champ ou d’ondes.

Lorsque nous sommes en présence de charges électriques, il y a un champ électrique. Aussi, même lorsqu’un appareil branché sur le secteur est éteint, il résulte un champ électrique au niveau du fil électrique. Plus le voltage est élevé, plus le champ est intense. Si le courant est continu, le champ électrique est constant. Si le courant est alternatif comme le courant domestique, le champ électrique est variable.

champ_electromagnetiqueLorsque l’appareil est allumé et que le courant circule, outre le champ électrique, il apparaît également un champ magnétique : la combinaison du champ électrique et du champ magnétique donne un champ électromagnétique. Celui-ci est d’autant plus intense que le courant qui circule est élevé. Il est variable lorsque le courant est alternatif.

Il y a des champs magnétiques naturels comme le champ magnétique terrestre qui oriente l’aiguille d’une boussole. Ce même champ aide les poissons et les oiseaux  à se diriger. Il y a un champ électromagnétique  lorsqu’un éclair se forme…

Et il y a les champs électromagnétiques créés par l’homme qu’on classe en plusieurs catégories (cliquer sur image) :

champs_electromagnetiques_homme

 

MESURER LES ONDES

La fréquence. Elle se mesure en hertz. Elle détermine le nombre d’oscillations de l’onde en une seconde. La fréquence du courant électrique est de 50 Hz. Cela signifie qu’il y a 50 oscillations par seconde, soit 50 ondes par seconde. Un téléphone portable de 1800 Mhz engendrera 1800 millions d’ondes par secondes.

frequence

  • le champ électrique se mesure en volt par mètre : V/m
  • le champ magnétique se mesure en micro Teslas : µT
  • le débit d’absorption spécifique, le Das, se mesure en watt / kilogramme w/Kg. Il mesure le rayonnement des téléphones mobiles, c’est à dire l’accumulation d’ondes dans le corps, émises par le portable lorsque l’on communique avec.

ondes-tableauCes mesures, ne nous indiquent-elles pas qu’il y a déjà un risque à travers les appareils du quotidien ? Non, car nous sommes exposés aux ondes émises par ces appareils un temps limité, et selon le type d’appareil, à des distances suffisamment éloignées pour que ces mesures ne soient pas préoccupantes. Or le débat sur les antennes relais, et pour des résidents proches des lignes à haute tension, réside dans le fait que nous sommes exposés aux ondes continuellement, sans aucune interruption et partout (domicile, travail, écoles, loisirs, nature…).

Sur Rennes, des mesures ont été effectuées en 2012 avant l’arrivée du 4ème opérateur Free Mobile et de la 4G : les résultats  alternent entre 0.1 et 2.5  V/m.

Cartographie des mesures de la ville de Rennes


Peut-on effectuer des mesures chez soi ?

Oui, il est possible de demander gratuitement une mesure de l’exposition aux ondes électromagnétiques à l’intérieur de votre domicile

Le formulaire Cerfa 15003*01 accessible en ligne est à compléter de façon précise. C’est l’Agence nationale des fréquences (ANFR) qui instruit ensuite les demandes et contacte les laboratoires accrédités pour effectuer les mesures.

Les résultats sont publiés sur le site www.cartoradio.fr

ONDES ET RÉGLEMENTATION

 

Les ondes émises par la technologie humaine sont soumises à deux ondesréglementations : la réglementation sur la compatibilité électromagnétique (entre appareils) et la réglementation sur la protection sanitaire

La réglementation sur la compatibilité électromagnétique (entre appareils)

Les équipements électriques et électroniques génèrent des champs électromagnétiques qui peuvent parfois perturber le fonctionnement d’autres équipements. La Directive européenne sur la compatibilité électromagnétique 2004/108/CE et les textes d’applications définissent un seuil à 3V/m et la norme électromagnétique à 3.75 µT. Cela signifie que chaque appareil électrique ne doit pas dépasser ces seuils.

Consulter la Directive européenne

La réglementation sur la protection sanitaire

  • Sur les antennes relais :ondes

Décret du 3 mai 2002 qui définit les valeurs d’exposition du public à : de 41V/m  à 61 V/ m selon la fréquence (de 900 MHz à 2100 MHz)

Consulter le décret n° 2002-775 du 3 mai 2002

  • Ligne à haute tension :

En France, les limites d’exposition aux champs d’extrêmement basses fréquences sont fixées à 100µT. La France applique la recommandation européenne 1999/519/CE sous la forme d’un décret applicable aux équipements radiofréquence et d’un arrêté technique applicable aux réseaux électriques. Pour ces derniers, les seuils réglementaires sont de 5 000 V/m  pour le champ électrique et de 100 μT pour le champ magnétique.

  • Sur le débit d’absorption spécifique (Das) :

Depuis l’arrêté du 8 octobre 2003, les mobiles destinées à être utilisés en France doivent présenter un indice Das inférieur à 2W/kg au niveau du tronc et de la tête. On constate que les normes d’électro-compatibilité sont plus restrictives que les normes sanitaires.
Consulter l’arrêté du 8 octobre 2003

Recommandations officielles

Depuis l’adoption de la résolution 1815 du 27 mai 2011, l’assemblée européenne recommande aux états membres du conseil de l’Europe :

  • de mettre en place des campagnes d’information et de sensibilisation aux risques d’effets biologiques potentiellement nocifs à long terme pour l’environnement et la santé humaine, en particulier à destination des enfants, des adolescents et des jeunes en âge de procréer;
  • de porter une attention particulière aux personnes «électrosensibles» atteintes du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques et de prendre des mesures spéciales pour les protéger, en créant par exemple des «zones blanches» non couvertes par les réseaux sans fil;
  • de privilégier pour les enfants en général, et plus particulièrement dans les écoles et salles de classe, des systèmes d’accès à l’internet par connexion filaire et de réglementer de façon stricte l’utilisation du portable par les élèves dans l’enceinte de l’école;
  • de prendre des mesures d’urbanisme prescrivant une distance de sécurité à respecter entre les lignes à haute tension et autres installations électriques et les habitations…

Consulter la résolution 1815 sur le danger potentiel des champs électromagnétiques et leur effet sur l’environnement

ONDES ET SANTE 

Selon le niveau d’émission, le temps d’exposition et la sensibilité des personnes, les champs électromagnétiques générés par  les appareils de communications ou les lignes à très haute tension peuvent s’avérer dangereux pour la santé.
Sujet à controverse, il n’en demeure pas moins que certains effets sont bien réels, aussi bien sur les hommes que sur les animaux. A noter que le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’OMS a classé les champs électromagnétiques de radiofréquences comme « peut‐être cancérogènes pour l’homme » (Groupe 2B) en mai 2011, sur la base d’un risque accru de gliome, un type de cancer malin du cerveau , associé à l’utilisation du téléphone sans fil.

L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail)

Dans son dernier avis sur les ondes électromagnétiques, publié le 15 octobre 2013, l’Anses estime que les données scientifiques disponibles ne montrent pas « d’effet avéré » des ondes sur la santé, tout en admettant qu’elles peuvent provoquer des modifications biologiques sur le corps. Même si l’Anses estime qu’il n’y pas « d’effet sanitaire avéré chez l’homme », elle ne conclut pas à l’inverse que les ondes sont inoffensives.

En réalité, le rapport estime que les connaissances actuelles restent insuffisantes et invite à de nouvelles études. L’Anses rappelle cependant que « certaines publications évoquent une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones portables ». L’agence recommande donc de limiter l’exposition aux ondes, en particulier celles des téléphones mobiles, surtout pour les enfants. Pour cela, l’usage d’un kit mains libres est conseillé et l’Anses réclame une amélioration de l’information pour les consommateurs. Elle préconise notamment que soit affiché le niveau d’exposition maximal des appareils émettant des ondes (téléphones, tablettes…).

Sans pouvoir les relier à des effets sanitaires, l’Anses admet que les ondes peuvent provoquer des modifications biologiques sur le corps. Des études sur les animaux ont déjà montré que les ondes pouvaient affecter le système nerveux central (responsable du sommeil), la fertilité et les systèmes cardiovasculaires.

Le Criirem (Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques)

Les effets des basses fréquences (des lignes à très haute tension) : brûlures, échauffements, sensation de chaleur pour des expositions brèves et des champs, irritabilité, tension nerveuse, contractures,  problèmes de sommeil, agressivité, modification du rythme cardiaque, perturbation de l’hormone qui régit le système immunitaire… et des études épidémiologiques montrent une augmentation des risques de cancers et de leucémies  chez les enfants pour des expositions prolongées au-delà de 0.4 µT (pour les lignes à très haute tension notamment).

Rapport Wartenberg (2001)

Rapport Draper (2005)

Les effets des hyperfréquences (portable, smartphone, wifi…) : fatigabilité, irritabilité, nausée, maux de tête, anorexie, dépression, tachycardie, brachardie, hyper ou hypo tension, somnolence, insomnie, difficultés de concentration, allergies cutanées, eczéma, psoriasis… perturbation  de la reproduction, atteinte aux organes des sens vision, ouïe, odorat)… et de nombreux autres effets physiologiques dûs aux radiations sur le corps et le cerveau. Le syndrome des hyperfréquences  (ou micro-ondes) a été décrit dès les années 1960 suite aux études militaires sur les radars.

Et pour la fédération française des télécoms ?

Elle réunit les associations et opérateurs de communications électroniques en France. Sans être aussi détaillé que le paragraphe précédent, vous pouvez y retrouver leur position sur ce lien :
► http://www.fftelecoms.org/thematiques/responsabilite/ondes-sante

Radio Fréquence, portail d’information sur les radiofréquences, propose des conseils pratiques et faciles à mettre en œuvre pour réduire son exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences émis par les téléphones mobiles.

►Télécharger la radio-frequence-telephones_mobiles

 

L’ELECTRO-HYPERSENSIBILITÉ (EHS) 

On ne nait pas électro hypersensible, on le devient.

« L’hyper sensibilité électromagnétique est caractérisée par divers symptômes que les individus touchés attribuent à l’exposition aux champs électromagnétiques. Parmi les symptômes les plus fréquemment présentés, on peut mentionner des symptômes dermatologiques (rougeurs, picotements et sensations de brûlure), des symptômes neurasthéniques et végétatifs (fatigue, lassitude, difficultés de concentration, étourdissements, nausées, palpitations cardiaques et troubles digestifs). Cet ensemble de symptômes ne fait partie d’aucun syndrome reconnu » selon l’Organisation mondiale de la santé.

Lorsque les ondes disparaissent, les troubles disparaissent aussitôt. Mais aujourd’hui, il est rare de pouvoir vivre à l’abri d’ondes. C’est pourquoi, un site Internet tente de recenser les électro hyper sensibles, afin de leur donner de la visibilité et militer pour des zones blanches (c’est à dire : sans ondes) http://uneterrepourlesehs.org/

Certains sites Internet qui traitent de cette question conseillent d’installer des prises de terre dont la valeur de résistance au courant est la plus faible possible (aux alentours de 10 Ohms). Cela permet au courant de filer plus facilement à la terre.

Pour la nuit, on peut également installer des interrupteurs automatiques de champs (IAC). Ce sont des interrupteurs placés dans le tableau électrique qui coupent automatiquement le courant d’une pièce lorsque celui-ci n’est pas sollicité (chambre, salon…).

Pour aller plus loin, sélection de sites :

– L’Agence nationale des fréquences est un établissement public administratif qui gère les bandes de fréquences, assigne des fréquences…
Alter-ondes 35 est une association créée en 2009, qui vise à protéger la santé des populations exposées aux nouvelles technologies de communication sans fils.
– Le CRIIREM Centre de Recherche et d’Information Indépendantes sur les Rayonnements Electromagnétiques dont l’objectif est d’apporter une information indépendante de l’industrie et de l’administration quant à la protection des populations en matière de champs électromagnétiques artificiels.
– La Fédération Française des Télécoms qui réunit les associations et opérateurs de communications électroniques en France a pour mission de promouvoir une industrie et de défendre les intérêts économiques du secteur et de valoriser l’image de ses membres et de la profession au niveau national et international.
Radio Fréquences est un site des ministères des Affaires sociales et de la Santé, du Redressement productif, de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie pour informer les citoyens et les élus sur les aspects sanitaires des radiofréquences.
Association nationale Robin Des Toits qui assiste et fédère les personnes et les collectifs qui luttent pour la sécurité sanitaire des populations exposées aux nouvelles technologies de télécommunications sans fil.

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VOIR AUSSI AMBASSAD’AIR

Ambassad’Air vise à renforcer l’appropriation de la qualité de l’air extérieur par les Rennais. Cette opération se traduit par la mise à disposition de micro-capteurs aux habitants, afin qu’ils évaluent leur exposition personnelle, dans leur quotidien.

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