En décembre 2021 et janvier 2022, les habitants de Rennes Métropole étaient invités à donner leur avis lors de la consultation publique sur le projet de Plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE). Avec l’appui de la Mce, quatre associations ont transmis une contribution commune visant à réduire le bruit des transports (routes, voies ferrées, aviation).
Contribution inter-associative à la consultation publique sur le Plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE)
Fruit d’un travail inter-associatif coordonné par la Maison de la Consommation et de l’Environnement, une contribution a été rédigée par les quatre associations suivantes :
- ACNAAR : Association contre les nuisances aériennes de l’aéroport Rennes / Saint-Jacques (Chavagne) ;
- ADCV Cesson-Sévigné : Association de Défense du Cadre de Vie des hameaux sud de Cesson (Cesson-Sévigné) ;
- Alternatiba Rennes : Mouvement citoyen de mobilisation pour la justice sociale et climatique (Antenne locale de Rennes) ;
- ARA : Association Résidence Aragon – Comités de logement, de locataires, de propriétaires dans la ville de Saint-Jacques-de-la-Lande (membre de la Commission Environnement de l’Aéroport Rennes – St Jacques).
Plan d’exposition au bruit des transports : les associations donnent leur avis
Dans cette note, les associations ont fait les remarques suivantes :
- Le bruit: une préoccupation et un important coût pour la société
Le coût social du bruit en France est énorme, avec 155,7 milliards d’euros chaque année et des populations pauvres souvent plus exposées, car vivant plus proches des infrastructures de transports. Cece est particulièrement vrai à Rennes avec les quartiers du Blosne, de Bréquigny, de Cleunay et de Villejean en bordure de rocade.
- Des cartes théoriques et des seuils plus élevés que ceux recommandés par l’OMS
Les associations rappellent que les cartes de bruit du PPBE reposent sur des modélisations théoriques et sur des seuils qu’elles jugent trop élevés, notamment par rapport aux valeurs guides de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Les associations se sont étonnées du peu de « zones calmes », au nombre de 22, sur un territoire de 43 communes.
Les propositions des associations
- Mettre en place un réseau de mesure, à l’image du projet CENSE de Lorient
- Faire évoluer la réglementation, en visant des objectifs plus ambitieux que ceux de la réglementation
- Amplifier les actions de réduction à la source, au plus près des infrastructures, et agir pour la maîtrise des émissions et des émetteurs (trafic, intensité, vitesse de circulation)
- Préserver et étendre les zones calmes sur Rennes Métropole
- Impliquer les citoyens et les associations (comité de suivi annuel du PPBE).
Pour aller plus loin
Plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) de Rennes Métropole
Publication : Ecoute ce silence (Mce, Novembre 2020)
Article Trop de bruit ? Exprimez-vous !