Après un premier avis donné lors de la concertation préalable, quatre associations ont fait une nouvelle contribution à l’enquête publique pour que le nouveau Plan de Protection de l’Air de Rennes Métropole soit plus efficace. Les associations demandent une approche globale et plus de cohérence de la part de l’État Etat et des collectivités. La santé doit être la notre priorité, en se nous basant sur les dernières recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Un nouveau Plan de Protection de l’Air 2022-2027
Un 3ème Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA 2022-2027) est proposé pour reconquérir et préserver la qualité de l’air sur Rennes Métropole. Dans le cadre d’une enquête publique, l’État a organisé une première concertation en mai 2021, dite « préalable ». L’objectif était de recueillir l’avis des citoyens sur les éléments du diagnostic de la qualité de l’air.
► Consultez la contribution de mai 2021
Plan de Protection de l’Air : 4 associations donnent leur avis
Suite à cette consultation préalable, quatre associations (Alternatiba Rennes, Glaz Natur, Collectif Victimes des Pesticides et la Mce) ont donné leur avis lors de l’enquête publique pour que le nouveau Plan de protection de l’air de Rennes Métropole soit plus efficace. Les associations font trois demandes :
- Se donner un cadre stratégique collectif
Ce dernier doit fixer comme priorité la préservation de la santé, en se basant sur les derniers seuils recommandés par l’OMS. Il doit aussi contenir un engagement à ne plus aggraver les problèmes (refus de nouvelles grandes infrastructures polluantes), mais à l’inverse à accélérer et amplifier les alternatives.
- Mobiliser tous les leviers et tous les acteurs
Le levier fiscal n’est pas assez développé. Et les différents outils (PDU Plan de Déplacements Urbains, PCAET Plan climat-air-énergie territorial, PLH Programme local de l’habitat, demain les ZFE Zones à faibles émissions mobilité) deviennent trop complexes à appréhender pour les habitants. Les moyens humains, financiers et de contrôle ne semblent pas à la hauteur de l’enjeu. La transparence est nécessaire, avec des indicateurs de suivi accessibles à tous. Le fonctionnement est aujourd’hui très pyramidal, avec des acteurs peu ou pas impliqués.
- Améliorer ce projet de Plan de protection de l’air
Les associations demandent qu’un objectif de baisse des émissions d’ammoniac soit fixé (et une sortie des pesticides). Il manque toujours la carte des établissements sensibles et nous aurions aimé que les personnes concernées par les dépassements de pollution soient informées et impliquées dans ce projet qui les concerne.